
08 - Chronologie du train d'atterrissage et de l'aviation (1965 à 1968)
- 1965 : La DMA commande 3 prototypes Mirage F2 biplace pour
l'Armée de l'Air. (78)
- 1/011965 : Le premier avion de série Falcon 20 effectue son
premier vol aux mains de René Bigand et Max Rastel. Les certificats
de navigabilité français et américains sont délivrés le 9/06/1965.
(78)
- 15/01/1965 : Breguet remporte le marché de l'ECAT, car son avion
est le plus petit, le plus léger et son prix conforme à celui du
programme. De plus cela correspond au souhait de l'Etat de ne pas
voir la société Dassault détenir le monopole des avions de combat.
Deux ans plus tard, le 27/06/1967, l'Etat demande à Dassault de
racheter la société Breguet Aviation ! (78)
- 02/1965 : Le projet Dassault "Mirage G", monoréacteur TF-106, est
choisi de préférence aux projets Breguet et Nord-Aviation. La
société Dassault est sollicitée par l'Etat pour prévoir une
collaboration avec la Grande-Bretagne. (78)
- 12/02/1965 : Premier vol stationnaire du Mirage III V 01 équipé du
moteur TF-104 B de 6,5 t de poussée, à Melun-Villaroche, piloté par
René Bigand. Une nouvelle version du moteur TF-106-A3 est installée
en décembre 1965 au 15è vol. Les Services Officiels s'aperçoivent
que la formule est plus complexe et plus onéreuse que prévu, et que
son poids pénalise les performances. Par ailleurs pour opérer à
partir de n'importe quel terrain, il faudrait surmonter les
problèmes très difficiles d'approvisionnement en pétrole, en
munitions, et les réparations nécessitent une logistique lourde, ce
qui rend la mobilité espérée illusoire. De plus la ré-ingestion de
débris (poussière, cailloux, terre) entraîne des extinctions de
moteur. Fin 1965, l'Etat-major de l'Armée de l'Air ne semble
pourtant pas abandonner l'idée, et il établit la fiche programme
d'un Mirage III V dit 1970 car il estime avoir besoin en 1970 d'un
avion porteur d'armement nucléaire pour remplacer les F-100 et
Mirage III E. Le 28/03/1966 l'OTAN de son côté renonce
officiellement au programme d'avion supersonique à décollage
vertical. (78)
- 25/02/1965 : Premier vol du DC-9-10 proto (D-2086), biréacteur
court-moyen courrier de 41 tonnes pour le transport de 90 passagers.
400 exemplaires sont vendus en deux ans, ce qui paradoxalement
provoque la faillite de Douglas, dont la fabrication ne suit pas, et
les pénalités de retard s’accumulent. McDonnell rachète Douglas
exsangue, et le DC9 continue sous le nom de la nouvelle société
McDonnell-Douglas. Le DC-9 toutes versions confondues
(DC-9-10/15/20/30/40/50) s’est vendu à 976 exemplaires.

8-01 - DC-9 – 1er vol
- 15/04/1965 : Premier vol de l'hélicoptère SA-330 "Puma", qui
est le premier hélicoptère biturbine français construit en série. Il
est équipé de deux turbines Turboméca Turmo IV C4 de 1330 ch. qui
lui donnent une vitesse de croisière de 250 km/h. Il peut
transporter 12 hommes de troupe équipés ou 1500 kg è l'élingue.

8-02 - SA-330 « Puma »
- 17/05/1965 : En complément de la construction en commun du Jaguar
par Breguet-Aviation et British Aircraft, des accords signés à
Londres prévoient un programme de biréacteur à flèche variable AFVG
- Anglo-French-Variable-Geometry. Aux termes du protocole
gouvernemental, la Générale Aéronautique Marcel Dassault est
désignée avec la British Aircraft Corporation pour réaliser cet
appareil. Comme la France a obtenu le choix de la cellule du Breguet
121 "Jaguar", en contrepartie la Grande-Bretagne souhaite la cellule
de l'avion à flèche variable, et la Snecma celle du moteur.
En juin 1966 à la suite de propositions et discussions, Dassault
obtient la maîtrise d'oeuvre de la cellule et la BAC en second, et
Rolls-Royce obtient celle du moteur avec la Snecma en second.
L'accord définitif est cependant repoussé à fin 1966, qui se conclut
par un revirement total, les gouvernements anglais et français
reviennent aux accords initiaux, la cellule pour le Royaume-Uni et
le moteur à la France, ce qui ne convient à aucun des Industriels.
Le 29/06/1967, Pierre Messmer, Ministre des Armées décide le
retrait de la France.
Après le retrait français, la Grande-Bretagne, l'Italie et le RFA
s'entendent pour réaliser en commun un avion à flèche variable qui
sera le MRCA "Tornado". (78)
- 19/05/1965 : Breguet est confirmé pour réaliser l'appareil Br-121
"Jaguar" en coopération avec British Aircraft Corporation (BAC).
L'hypothèse de base est une commande de 300 avions. (78)
- 06/1965 : Une maquette du Mirage III G est présentée au Salon du
Bourget. Le programme national d'avion à flèche variable se
poursuit, soutenu par les services officiels. L'équipe du bureau
d'études Dassault est dirigée par Jean-Jacques Samin et Jean-Paul
Emoré.
Le 18/10/1965, tandis que se continuent les négociations
franco-britanniques sur le projet commun d'avion à flèche variable,
le Ministère des Armées notifie à Dassault la commande d'un appareil
expérimental à géométrie variable Mirage G. La fabrication débute
dès janvier 1966. (78)
- 9/07/1965 : Définition par Dassault, en accord avec les services
officiels, d'un Mirage III simplifié qui prend la dénomination de
Mirage 5. (78)
- 10/12/1965 : Livraison des 2 premiers Breguet Atlantic aux
aéronautiques navales française et allemande, sur la base de
Nîmes-Garons. Le dernier des 60 appareils commandés est livré fin
1968. (78)
- 1966 : Premier frein béryllium Dunlop sur Trident (GB). Cette
technologie sera abandonnée à cause de la toxicité de ce matériau.
- 6/01/1966 : Dassault, en la personne de Benno Claude Vallières,
considérant que les méthodes de travail et de décision sur le
programme Concorde ne sont plus de nature à permettre une gestion
efficace, démissionne du Consortium. (78)
- 31/05/1966 : Les dossiers remis officiellement aux Autorités
donnent naissance au projet Airbus dont le nom avant stabilisation a
été : "Aérobus", "Eurobus", ...
- 12/06/1966 : Premier vol du Mirage F2-01, monoréacteur TF-30 de 9t
de poussée, à Istres piloté par Jean Coureau. C'est le premier avion
Dassault à transmettre les données de vol d'essais par télémesure.
Le 29/12/1966 il atteint Mach 2 et se pose en 480 m.

8-03 - Mirage F-2
Conséquence du retrait de la France de l'OTAN, l'Armée de l'Air se
fixe désormais comme priorité la mission de défense aérienne, l'Etat-major
souhaite donc transformer le Mirage F2 en intercepteur, c'est le
programme Mirage F3, monoréacteur Pratt & Whitney/Snecma TF-306. Le
17/04/1967, le programme est abandonné étant trop dépendant du
moteur américain, et trop coûteux. La commande de 2 prototypes
Mirage F3 est annulée. (78)
- 22/06/1966 : Premier vol du Mirage III V-02 piloté par Jean-Marie
Saget. Il est équipé du réacteur Snecma TF-306. Le 12/09/1966 il
atteint Mach 2,03 en palier au cours de son 11ème vol. C'est en 1995
toujours le seul avion à décollage et atterrissage verticaux à avoir
dépassé Mach 2. Le 28/11/1966 à Istres il est détruit
accidentellement lors d'essais en vol dérapé. Le programme est
arrêté définitivement. (78)
- 19/07/1966 : Validation du système d'armes complet du Mirage IV
par l'avion de série n°9, qui effectue au Centre d'essais du
Pacifique, un tir nucléaire réel de la bombe AN 21 larguée de nuit à
16 800 m et Mach 2 au cours de l'opération codée "Tamouré". Les 50
premiers Mirage IV sont tous livrés entre 1964 et 1966 et répartis
sur 9 bases aériennes. Ils forment 3 escadres mixtes de bombardement
composées chacune de 3 escadrons de bombardement, et d'un escadron
de ravitaillement en vol. A son entrée en service en 1964, le Mirage
IV A devient le premier avion militaire européen capable de vol
longue durée à plus de Mach 2. Il est toujours le seul plus de 35
ans après son premier vol. (78)
- 9/9/1966 : Accord de coopération dans le cadre du programme
franco-britannique Jaguar entre Messier et Dowty pour le train
d'atterrissage, et entre Messier et Dunlop pour la fabrication des
séries et des rechanges des roues, freins, système anti-dérapage,
circuit hydraulique de freinage.
- 10/10/1966 : Dassault décide d'établir le dossier du nouvel
appareil "Mercure" par l'équipe de Philippe Amblard et de François
Cordié. La DGAC demande à Dassault de concurrencer le Boeing 737 par
le haut de gamme, c'est à dire par un appareil comportant 140
sièges.
En 1968, le bureau d'études de Dassault prépare d'abord une version
pour 110-120 passagers, propulsée par deux réacteurs Rolls-Royce
Spey placés à l'arrière, puis adopte une définition pour 150
passagers, avec un rayon d'action de 1000 km et des moteurs double
flux Pratt & Whitney JT8D-15. (78)
- 23/12/1966 : Premier vol à Melun-Villaroche du Mirage F1-01,
piloté par René Bigand. Il est équipé du moteur intérimaire Atar 9 K
31. Il atteint Mach 2 à son 4ème vol le 7/01/1967. Les essais en vol
permettent d'améliorer les caractéristiques de l'avion, en
particulier celles de la voilure. Par rapport au Mirage III E, la
vitesse d'atterrissage est réduite de 40 noeuds et le rayon d'action
doublé à basse altitude est porté à 360 km. Le temps de poursuite
est prolongé jusqu'à 5 minutes au lieu d'1 min 30.
Cet avion de combat polyvalent Mach 2.2, à voilure haute en flèche,
est produit par les Avions Marcel Dassault à 730 exemplaires.

8-04 - Mirage F1
L'atterrisseur principal Messier possède une cinématique de relevage
tout à fait originale et optimisée, afin de se loger dans un
encombrement réduit train haut, et pour éviter lors de l'escamotage
les charges accrochées sous le fuselage.

8-5 – Atterrisseurs avant et principal
C'est sur cet avion également que le frein carbone "hybride" est
expérimenté en 1971 par Messier. (7) (78)
- 2/03/1967 : La Caravelle d'Air Inter est le premier avion de ligne
autorisé à pratiquer des approches automatiques en conditions de
visibilité "catégorie IIIa".
- 15/03/1967 : Benno Claude Vallières signe le marché d'études et la
réalisation de 3 Mirage F1 et d'une cellule statique. Les essais en
vol se poursuivent quand le 18/05/1967, au cours d'un vol à basse
altitude et grande vitesse, les empennages horizontaux se détachent
à la suite d'un phénomène de vibrations divergent appelé
"flottement". L'avion percute le sol près de Fos-sur-Mer, provoquant
la mort du pilote René Bigand. (78)
19/05/1967 : Premier vol du Mirage 5 à Melun-Villaroche, piloté par
Hervé Leprince-Ringuet. Le Mirage 5 reste l'avion de combat de
Dassault le plus exporté avec 482 exemplaires dans 11 pays. (78)

8-06 - Mirage 5
- 06/1967 : La cellule du Mirage G est présenté à l'exposition
statique du Salon du Bourget. (78)
- 20/07/1967 : Début du développement de l'Airbus A-300B1, dont
Sud-Aviation assure la maîtrise d'oeuvre technique et 37,5% du
programme avec Hawker-Siddeley 37,5 % et Deutsche Airbus 20%.
- 25/07/1967 : Lancement officiel du programme Airbus par la France,
la RFA et le Royaume-Uni.
- 09/1967 : La commande de 3 avions de présérie Mirage F1-02, 03 et
04 à réacteur Snecma Atar 9 K 50 est notifiée à Dassault. Se basant
sur l'expérience du Mirage F1-01, ils sont redessinés par l'équipe
de Jacques Samin avec René Imbert pour la structure et Bruno
Revellin-Falcoz pour les équipements. (78)
- 26/09/1967 : Signature de l'accord intergouvernemental Allemagne -
Grande-Bretagne - France sur le programme Airbus, qui lance la phase
préliminaire de définition, capacité de 250 sièges et rayon d'action
de 2000 km.
- 3/10/1967 : Le X-15A de North American Rockwell atteint la vitesse
record de Mach 6,7.

8-07 – X-15
- 18/10/1967 : Le Mirage G effectue à Melun-Villaroche son premier
saut de puce, suivi par deux autres à Istres les 16, 17/11/1967.
(78)

8-08 - Le Mirage G à géométrie variable avant son 1er vol
- 18/11/1967 : Premier vol officiel du Mirage G piloté par Jean
Coureau. La flèche de l'aile est calée à 20°, l'atterrissage
s'effectue à 205 km/h. Le train d'atterrissage est fourni par
Messier.
Le 24/11/1967, à son 5è vol, le flèche est portée à 55°, le Mirage G
atteint Mach 1,15, le lendemain au 7è vol il atteint Mach 1,5 avec
la flèche maximum de 70°. Le 30/11/1967 au 9è vol, il décolle à
pleine charge 15020 kg et atteint Mach 1,6. Le 8/12/1967, Jean
Coureau atteint Mach 2,1 avec l'aile en position de flèche maximale.
Malgré les résultats obtenus, le programme est arrêté en 1968. L'Etat-major
commanda néanmoins 2 prototypes biréacteurs à géométrie variable
Mirage G4 avec des réacteurs Snecma Atar 9 K 50. (78)
- 11/12/1967 : Au cours de la cérémonie de sortie d’usine du
Concorde prototype 001, à Toulouse, Anthony Wedgewood Benn, Ministre
de la Technologie, déclare non sans humour « Sur un seul point, la
France et la Grande-Bretagne n’ont pu se mettre d’accord : la façon
d’écrire le nom de l’appareil. Cette situation étant devenue
insupportable, j’ai décidé de la régler moi-même. Dorénavant, le
CONCORD britannique s ‘écrira avec un « E », car cette petite lettre
représente beaucoup de choses. Elle signifie : Excellence, England,
Europe, Entente. Elle symbolise donc le lien d’amitié net de
sympathie qui unit nos deux pays. »
- fin 1967 : Afin de répondre à la demande de la Force Aérienne
Suisse d'un avion d'appui tactique encore plus manoeuvrant, Dassault
décide de placer dans le nez du Mirage de petites surfaces
rétractables. La présence des ces "moustaches" permet de raccourcir
la distance de décollage, d'augmenter la charge utile, de virer plus
serré et de diminuer la vitesse d'approche à l'atterrissage (gain de
20 noeuds). (78)
- 1968 : Recherche automatisée de cinématiques d'atterrisseurs. Un
programme conversationnel est mis au point, pour la représentation
volumique simple, la visualisation des trajectoires.
C'est le début de la Conception Assistée par Ordinateur (CAO) chez
Messier. (61).
- 1968 : Début des essais Messier sur le frein carbone pour
application sur avions militaires : "Carbo-compact", composite,
structural, hybride.... (7)
- 9/01/1968 : Les Ministres de la Défense anglais et français
signent l'accord commercial confirmant la commande de 200 "Jaguar"
pour chaque pays. 7 prototypes sont prévus, 4 en France et 3 en
Grande-Bretagne, fabriqués dans 2 chaînes parallèles, 1 dans chaque
pays.
- 06/1968 : Création de la société de vente "Airbus International"
chargée de commercialiser les produits.
- 30/06/1968 : Premier vol de l'avion de transport militaire
Lockheed C-5A "Galaxy" (USA). D'une masse au décollage de 350 tonnes
(portée à 380 t sur le C-5B), il est supporté au sol par un train
d'atterrissage à 28 roues, ce qui constitue un record.
L'atterrisseur avant comporte une jambe à 4 roues côte à côte, les
trains principaux sont constitués chacun de 2 jambes en tandem à 6
roues chacune (2 + 4). A l'origine, les puits de chaleur des freins
étaient en béryllium. Sur le C-5B ils sont remplacés par des freins
carbone. (25) (28) (29)

8-09 - C-5A « Galaxy »

8-10 – Atterrisseur principal du C-5A « Galaxy »
- 07/1968 : Grâce à la proposition du nouveau président
d'Aérospatiale, Henri Ziegler, soutenu par Roger Béteille, La France
revient sur sa décision d'arrêt du programme Airbus. La décision
définitive s'oriente vers un Airbus dit A-300 B de 125 tonnes et 250
passagers.
- 20/08/1968 : Début des essais de roulage basse vitesse du Concorde
001, sous la conduite d'André Turcat, les essais à grande vitesse
démarrent le 17/02/1969.
- 8/09/1968 : Premier vol à Istres de l'avion biréacteur
supersonique "Jaguar E-01", version biplace d'entraînement, piloté
par Bernard Witt, réalisée en coopération franco-britannique par
SEPECAT (Dassault-Breguet et British-Aerospace), suivi le 11/02/1969
par le "Jaguar E-02". Les essais ne sont pas totalement concluants,
notamment en ce qui concerne la postcombustion du moteur Adour, sa
régulation et sa consommation. (78)
Le train d'atterrissage Messier a été spécialement conçu pour les
terrains sommairement aménagés en herbe ou en terre battue.
L'atterrisseur principal à balancier, et amortisseur oléopneumatique
indépendant, possède une cinématique de relevage originale
permettant de loger les roues à plat dans le fuselage dans un espace
minimal. Une réalisation simple en alliage d’aluminium assure la
légèreté et une maintenance aisée.

8-11 - Jaguar

8-12 - Atterrisseur auxiliaire
avant
8-13 - Atterrisseur principal
- 11/09/1968 : Premier vol à Bordeaux Mérignac du MD-320
"Hirondelle" aux mains d'Hervé Leprince-Ringuet et de Jean Coureau.
C'est un bimoteur Turboméca Astazou XIV de transport léger de 8 à 12
passagers civils ou militaires. L'Etat-major et les clients
préférant un avion à réaction, Dassault renonce à cet appareil au
profit des Mystère-Falcon. C'est le dernier avion à hélices
développé par Dassault. (78)

8-14 - MD-320 « Hirondelle »
- 23/10/1968 : Devant l'évolution du programme Jaguar, qui s'éloigne
considérablement de l'avion-école prévu à l'origine, l'Etat-major de
l'Armée de l'Air Française établit un projet de spécifications d'un
avion école destiné à effectuer 3 types de missions : école de
début, entraînement avancé et une mission secondaire appui-feu
léger. Le 20/01/1969 les sociétés Dornier, Breguet et Dassault
signent un accord de coopération pour la réalisation de cet avion
dont la maîtrise d'oeuvre technique est confiée au groupe
Dassault-Breguet. Chaque société apporte à la société commune, ses
travaux antérieurs, en particulier les avant-projets connus sous le
nom de Breguet 126, et Dornier P-375. L'avion s'appellera "Alpha-Jet".
(78)
- 25/10/1968 : Une nouvelle commande de l'Italie et des Pays-Bas
relance la série du Breguet Atlantic, 22 appareils sont relancés. Le
premier est livré à l'Italie le 27/06/1972, le dernier le
19/07/1974. (78)
- 31/12/1968 : Premier vol du Tupolev 144, concurrent de Concorde,
qui le devance également pour le premier vol supersonique effectué
le 5/06/1969. Par contre l'exploitation commerciale du TU-144,
freinée par les accidents et les problèmes de moteurs, n'atteindra
pas celle du Concorde.

8-15 - Tupolev Tu-144
- Fin 1968 : La coopération Airbus est considérée comme moribonde,
avec un projet A-300 rejeté tant par les utilisateurs que par les
administrations. Début 1969, la Grande-Bretagne se retire du
programme, et le gouvernement français décide en avril 1969 de son
désengagement de ce programme et sa participation au programme
Mercure de Dassault.
suite
Etabli par GLEMAREC M. - le 18/03/2006, mise à jour le 14/07/2007 |