
04 - Chronologie du train d'atterrissage et de l'aviation (1914 à 1944)
- 8/1914 : A la déclaration de la guerre, la force aérienne
française comprend 130 avions et 5 dirigeables, compte 2000 hommes
dont 321 pilotes. L’allié britannique n’aligne que 156 avions et 7
dirigeables, l’Allemagne quand à elle dispose de 232 avions répartis
en 41 escadrilles. (85)
La France produit environ 50 avions par mois et les effectifs sont
estimés à 3000 personnes. (81) (82)
- 2/09/1914 : Louis Breguet emmène en reconnaissance au dessus de la
Marne le lieutenant Watteau , de l’état-major de Galliéni. Celui-ci
remarque que les troupes du général von Klück, au lieu de foncer
vers la capitale, opèrent un mouvement tournant vers le sud-est pour
encercler dans une nasse les armées françaises. Les armées
allemandes laissent une zone vide du côté de Meaux. Le commandant
suprême, le général Joseph Joffre, trouve ces informations,
transmises par le général Galliéni, sur sa table de travail à Bar
sur Aube le lendemain et en saisit tout l’intérêt.
- 5 /09/1914 : Joffre lance ses troupes vers la Marne, avec l’aide
des fameux taxi, 500 taxis Renault pour convoyer jusqu’au front 4000
hommes, ainsi que par camions et chemin de fer. Les informations
venues « du ciel » n’étaient pas les seules, mais leur précision a
fait prendre conscience des potentialités de l’aviation. Louis
Breguet reçoit la croix de guerre en reconnaissance de son rôle dans
la victoire de la Marne. Le 13 septembre, Joffre fait venir auprès
de lui le colonel Barès et le charge de réorganiser l’aviation de
guerre. Il va porter rapidement le nombre d’escadrilles à 65. Il
dénichera en Espagne le moteur de 8 cylindres et 140 ch. de la
société Hispano-Suiza, qui sera un des atouts de l’aviation
française.
Les 3 missions de l’aviation, imprécises au début de la guerre, se
précisent avec l’action : l’observation et la reconnaissance, le
bombardement et la chasse. Les escadrilles de reconnaissance, vont y
rapporter des informations sur les mouvements de troupes à
l’arrière, et des photographies qui révèlent que les cartes
d’état-major sont inexactes ou incomplètes. Un service
photographique dans toutes les armées est donc décidé par le GQG.
(85)
- 1914-1918 : La France produit pendant cette période 51 040 avions
et 92 594 moteurs.
Au moment de l'armistice, les 186 000 ouvriers français produisent 2
750 cellules et 4 000 moteurs par mois.
En 1920, les effectifs sont tombés à 5 200 personnes et à 3 700
personnes en 1921.
La guerre permet de réaliser d'immenses progrès techniques, mais il
ne faut pas oublier que la durée de vie moyenne d'un pilote de
chasse pendant cette guerre est d'une semaine, et nombreux sont ceux
qui se font abattre lors de leur premier vol !
A la fin du conflit, le général Foch, devenu commandant en chef des
forces alliées déclare officiellement « L’aviation deviendra la
reine des batailles. Elle sera non la cinquième arme, mais la
première. ».
L’aviation a payé un lourd tribut à la victoire, sur 16 458 pilotes
brevetés, et 2 000 observateurs, 5 533 sont morts, soit 30% des
effectifs. (44) (82) (85)
- 5/1915 : Le Ministère de la Guerre crée à Villacoublay une section
"Essais en vols" dépendant du Service Technique et Industriel de
l'Aéronautique. C'est le premier organisme officiel chargé de
contrôler la mise au point des programmes nationaux.
Nomination d'un sous-secrétaire d'Etat à l'Aéronautique René
Bernard. Le Service des Fabrications de l'Aviation (SFA) est chargé
d'inspecter les matériels chez les constructeurs et d'effectuer les
recettes. (59) (81)
- 1916 : Le sous secrétariat d'Etat à l'Aéronautique est supprimé et
remplacé par une Direction de l'Aéronautique, confiée au colonel
Régnier. La section technique de l'aéronautique quitte
Chalais-Meudon et s'installe à Issy les Moulineaux, qui regroupe les
moyens d'essais au sol. (81)
- 17/08/1918 : Première liaison postale aérienne "régulière" sur
l'itinéraire Paris-Le Mans-St-Nazaire. (74)
- 1/09/1919 : Débuts de l'aéropostale à l'initiative de
Pierre-Georges Latécoère (F - Bagnères de Bigorre 1883 - Paris
1943). Le Breguet à moteur Renault de 300 ch. piloté par Beauté
assisté par Molinier le mécano, relie Toulouse-Montaudran à Rabat,
Didier Daurat (F - Montreuil sous Bois 1891 - Toulouse 1969)
effectuant la première étape. (74)
- 1920 : Train rentrant mécaniquement (?) sur le Dayton-Wright
"Racer" (USA), qui participe à la Coupe Gordon-Bennet en France en
1920. (18) (44) (47).

4-01 - Le Dayton Wright « Racer »
- 1919-1920 : En Grande-Bretagne, train escamotable mécaniquement
sur le Bristol Jupiter. (29)
- 29/11/1923 : Premier vol de 500 m par Raul Pateras Pescara de Castelluccio (Buenos Aires 1890 - Paris 1966) sur un hélicoptère coaxial de sa conception, sur le terrain d'Issy les Moulineaux.
- 18/04/1924 : Raul Pateras Pescara de Castelluccio bat le record du monde de distance avec un vol de 1160 m en 8mn 13s sur son hélicoptère (enregistré par la F.A.I. à la demande de l'Aéroclub de France).
Un poster
créé avec des photographies de l'oeuvre aéronautique du Marquis Pateras Pescara.
Un essais
de classification des voilures tournantes du début de leur apparition jusqu’en 1935 par Christian de Pescara, son fils.
Un appareil Pescara est exposé au musée de l'air et de l'espace du Bourget dans le hall d'exposition des voilures tournantes (un type 2R de 1925 restauré, intermédiaire entre le 2F de 1924, celui du record du 18/4/1924, et le 3F de 1926).
Cliquer ici pour en savoir plus,
ou ici
- 04/05/1924 : Etienne
Oehmichen (Châlons sur Marne 1884 - Paris 1955) réalise un kilomètre en circuit fermé à Valentigney (Doubs), sur son hélicoptère n°2.

4-02 - Etienne Oehmichen
4-03 - et son hélicoptère
Voir la vidéo
« L'hélicoptère d'Etienne Oehmichen (52mn) »
- 1926 : Premier train d'atterrissage (train fixe) conçu et
réalisé par Cleveland Pneumatic Corp. (CPC) (USA) pour le bombardier
monomoteur biplan Glenn L. Martin Co. T3M-1, utilisé par l'US Navy.
CPC a été fondée en 1894 à Cleveland sous le nom "Union Electric Cy"
pour fabriquer des générateurs électriques, puis est devenue
Cleveland Pneumatic Tool en 1899 spécialiste d'outillages
pneumatiques; ne s'est lancée dans la fabrication d'amortisseurs de
voitures "Cleco-Gruss Air Springs" qu'en 1923. (23)
- Avril 1927 : Les lignes Latécoère sont rachetées par Marcel
Bouilloux-Lafont. Elles deviennent la Compagnie Générale
Aéropostale.

4-04 – 4-05 - Affiches de l’Aéropostale
- 08/05/1927 : Premier train largué, pour gagner du poids et de la
vitesse, sur "l'Oiseau Blanc", un biplan Pierre Levasseur, PL8,
motorisé par un Lorraine-Dietrich de 450 ch., piloté par Charles
Nungesser (Paris 1892 - Atlantique Nord 1927) et François Coli
(Marseille 1881 - Atlantique nord 1927) lors de la tentative de vol
sans escale Paris - New-York. Partis du Bourget à 5h21, Ils se
perdent en arrivant, en mer ou au sol dans la forêt du Maine aux
USA. Un monument sur les falaises d’Etretat signale leur dernier
passage au-dessus de la France.
. Caractéristiques : envergure 14,6 m, longueur 10 m, hauteur 3,9 m,
surface alaire 60,5 m², masse 5030 kg dont 2800 kg d'essence,
vitesse 165 km/h,. Le train ci-dessous est conservé au Musée de
l'Air. (27) (83)

4-06 - Le train largable
- 20-21/05/1927 : Première traversée de l'Atlantique nord en
solitaire sans escale, de New-York à Paris, par Charles Lindbergh
(Détroit 4/02/1902 - Hana Hawaï 26/08/1974) sur l'avion Ryan N.Y.P.(New-York-Paris)
baptisé "Spirit of Saint-Louis".

4-07 Charles Lindbergh devant son appareil « Spirit of St-Louis »
Voir la vidéo
« L'exploit de Charles Lindbergh »
Parti de New-York du terrain de "Roosevelt Field" dans la matinée du
20 mai, il atteint le Bourget le 21 mai à 22h21 acclamé par plus de
200 000 parisiens. C'est un vol de 6300 km, au lieu des 5809 km
prévus, car il s'était écarté de sa route, qu'il a réalisé en 33 h
27 min à la vitesse moyenne de 188 km/h.
Charles Lindberg n'emporta ni parachute, ni radio, à bord il n'avait
qu'un compas magnétique et un périscope. Pour emporter le maximum de
carburant, un réservoir de 1934 litres a été placé juste devant le
cockpit, ne laissant au pilote aucune visibilité vers l'avant.
. Monomoteur à aile haute haubanée, construction en bois entoilé,
masse maxi 2 300 kg, masse à vide 975 kg, longueur 8,36 m, envergure
14,02 m, hauteur 2,44 m, moteur Wright 9 cylindres en étoile
refroidis par air de 237 ch., vitesse maxi 209 km/h.
. Train fixe, amortisseur indépendant sur un balancier à débattement
latéral, patin de queue. (50)
- 25/06 au 25/07/1927 : Premier Salon de l'Aviation, de la
Navigation et de l'Automobile à Marseille. (74)

4-08 - Avion survolant Marseille
- 1927 : Premier atterrisseur à chenilles étudié par le français
Chevreau sur l'avion "Loire-Gourdou-Leseurre 32" produit par Louis
Vinay (F).
- 1927 : Premières études et brevets de Messier sur les amortisseurs
oléopneumatiques et les freins pour avions.
Messier affiche dès le début son slogan : "le spécialiste du train
d'atterrissage". (3)
- 1927-1928 : Premiers freins de roues développés par Palmer,
Dunlop, Heyes (devenu BFGoodrich), Messier, Bendix. (1) (34)
- 1928 : Premières études Messier sur le train d'atterrissage
monotrace escamotable hydrauliquement (train tandem éclipsable selon
la terminologie de l'époque) sur l'avion laboratoire George Messier
qui constitue le banc d'essai volant des nouvelles technologies. (1)
(2) (4) (5) (6) (26) (34) (52).
- 1928 : Laurent-Eynac est nommé Ministre de l'Air. Albert Caquot
(1881-1976) remplace le général Guillemin, et lance la politique des
"prototypes". Il met en place un Service des recherches, et crée la
grande soufflerie de Chalais-Meudon. (81)
- 1929 : Première mondiale - décollage d'un avion assisté par des
fusées d'appoint, il s'agit du Junkers Ju-33 à Dessau en Allemagne.
Il faut noter que le premier planeur nommé "Ente" (canard) propulsé
par 2 fusées de Sander à combustion lente, a volé un an auparavant,
le 11/06/1928, sur les pentes de la Wasserkuppe (Allemagne), sur
plus de 1200 m en 1 minute. (44) (62)
- 1929 : Equipement en série des avions français en suspension
oléopneumatique Messier. Les premiers appareils équipés par Messier
sont les avions de Levasseur, Farman, Potez.
Réalisation par George Messier de la première machine au monde
capable de faire des essais de chute de trains d'atterrissage à
vitesse constante, technique qui fût reconnue partout. C'est
seulement en 1947 que Lockheed construit la deuxième machine basée
sur ce principe. (3) (4)

4-09 - Farman 190
- 1930 : Premier frein d'avion Messier à fonctionnement automatique.
La pression de freinage est asservie à la pression interne de
l'amortisseur de la béquille arrière. Ceci évite aux pilotes
d'effectuer la triste figure appelée "cheval de bois". (2) (3)
-12 et 13/05/1930 : 11 ans après le premier vol de l'Aéropostale,
Jean Mermoz (F - Aubenton 1901 - Atlantique sud 1931) traverse
l'Atlantique Sud de St-Louis du Sénégal à Natal (Brésil) en 21h24'
aux commandes d'un Laté-28 "Comte de la Vaulx", assisté par le
navigateur Jean Daubry et le radio Léo Guimié. Ce vol de 3200 km a
permis de transporter 130 kg de courrier. L'exploit de Mermoz et de
ses coéquipiers ouvre la première ligne France-Amérique du Sud. Le
courrier était parti le 11/05 de Toulouse, il parvient à
Buenos-Aires le 14/05. Le lendemain Henri Guillaumet (F - Bouy/Marne
1902 - Méditerranée 1940) "saute" la barrière des Andes et se pose à
Santiago du Chili. Le parcours de 13 600 km aura demandé 110 h et
aura ouvert la voie aux liaisons aériennes régulières. (74)
- 1-2/09/1930 : Première traversée sans escale de l'Atlantique nord
dans le sens est-ouest par Dieudonné Costes (F - Septfonds Tarn et
Garonne 4/11/1892 - Paris 18/5/1973) et Maurice Bellonte (F - Méru
Oise 1896 - Paris 1984) de Paris à New-York.

4-10 – Costes et Bellonte
Partis du Bourget à 10h54, ils atterrissent à New-York Long
Island "Curtiss Field" le 3/9/1930 à 0h12 heure locale (2/9 à 19h12
heure de Paris), soit 37h18' plus tard, après une traversée de 6500
km à la vitesse moyenne de 175 km/h, sur le Breguet XIX Grand Raid
(ou Super Bidon) "Point d'Interrogation" peint en rouge.

4-11 - Le « Point d’Interrogation »
. Monomoteur biplan, envergure 18,30 m, longueur 10,71 m, hauteur
4,08 m, surface alaire 59,94 m², masse au décollage 6 150 kg dont 3
600 kg d'essence, moteur Hispano-Suiza 12N, 12 cylindres en V
refroidis par liquide, d'une puissance de 650 ch, vitesse maxi 247
km/h, train classique fixe à roues carénées. (75)
- 1930 : Aux Etats-Unis, le Grumman (G-5) FF-1, 1er vol le
29/12/1937 (??? à vérifier), est le premier chasseur embarqué
biplace de série doté d'un train d'atterrissage escamotable
mécaniquement, ... en 35 tours de manivelle ! Des essais ont montré
qu'il était plus rapide de 17 km/h que le monoplace à train fixe.
(43) (47) (60)

4-12 – Grumman FF-1
- Lockheed réalise à la même époque sur le "Orion" et sur son dérivé
le model "8d Altair", un train d'atterrissage escamotable
mécaniquement sur l'initiative de Charles Lindbergh pour obtenir une
vitesse de croisière plus élevée.
- Blériot sur le modèle 1114 monte un train escamotable par une
commande à câble, qu'il remplace en 1931 par un système à vis et
coulisseau permettant le relevage en 96 tours de manivelle !

4-13 - Le Blériot 1114
Toutes les
Videos Flash
au sujet de Louis Blériot
- Messier étudie pour le Villiers 320 un train d'atterrissage
escamotable. (25) (29) (58) (70)
- 1931 : Première jambe fixe en porte à faux, sans contreventement,
sur le Messerschmitt M-29, avec coulissement de la tige coulissante
dans le caisson, guidée par des cannelures, sans compas. (45)
- 1931 : Messier utilise le magnésium moulé pour les roues d'avions
et les éléments du train d'atterrissage. (3)
- 1932 : Plus de 4 000 avions équipés et 11 000 amortisseurs Messier
en service dans le monde. (3)
- 1933 : Sortie d'usine du premier train d'atterrissage Messier à
escamotage hydraulique à haute pression pour l'avion laboratoire
George Messier. (3) (6)
- 1933 : Premiers trains escamotables réalisés aux USA sur avions
civils de série : le Boeing 247-D (1er vol le 8/02/1933), le Douglas
DC-1 proto (1er vol le 1/07/1933), le DC-2 (1er vol le 11/05/1934,
qui ont abouti au DC-3 (1er vol le 17/12/1935) construit à environ
11 000 exemplaires (y compris le dérivé militaire C-47 Dakota). (18)
(29) (34) (63) (67)
4-14 - Le Boeing-247

4-15 - Douglas DC-1
- 30/08/1933 : Création et début d'exploitation de la compagnie
Air France, qui résulte de la fusion des 5 compagnies : Air Union,
Farman, CIDNA, Air Orient et l'Aéropostale.

4-16 – 4-17 - Affiches Air France
- 8/1934 : Retardé par le décès de George Messier, le premier vol de
l'avion monomoteur George Messier, à Buc, a finalement lieu fin
août, piloté par Pierre Lallemant, avec son train monotrace
escamotable hydrauliquement, à roue avant orientable équipée d'un
frein. Les essais du train d'atterrissage escamotable sont
concluants, le principe est validé. (3) (6) (34) (52)
- 1934-1935 : Premiers essais en France d'atterrisseurs équipés de
skis sur les avions Potez 25, Hanriot et Morane 230. (30)
- 1935 : Messier généralise l'utilisation du train d'atterrissage
escamotable hydrauliquement. Messier a équipé plus de 7000 avions au
cours de 7 années de pratique aéronautique.
- 1936-1937 : (date brevets à confirmer) Messier invente le
verrouillage mécanique à griffes dans le vérin contrefiche ou dans
la barre télescopique à la place du clapet hydraulique automatique
et les compas de guidage, qui remplacent les cannelures sur la tige
coulissante ou les amortisseurs "bitube".
(Publicité Messier sur ses innovations dans la revue Interavia
n°6/1951)
Publication dans Plaquette Messier en 1936, sur l'avion Koolhoven
FK-xx de 2500 kg.
Première application (?) de ces innovations sur l'atterrisseur
principal de l'avion Bloch 150 qui a fait son premier vol à
Villacoublay en Octobre 1937, et sur sa version améliorée le Bloch
151 qui a volé pour la première fois le 18/08/1938.
( -> Compas à vérifier avec le Messerschmitt Bf-109 proto qui a fait
son 1er vol le 28/5/1935, ou avec le Bf-110 qui a volé le 12/5/1936
!) (10) (60) (67) (73)
- 7/1938 : Messier produit 25 à 30 trains par mois. (4) (5)
- 1939 : Plus de 100 prototypes équipés par Messier depuis sa
création en 1927. (4) (5)
- 27/08/1939 : Premier vol secret du premier avion à turboréacteur,
le Heinkel He-178, à Rostock-Marienehe piloté par le capitaine E.
Warsitz (Allemagne). (18)

4-18 - Le Heinkel 178
- 1940 : La société Menasco à Burbank - Californie - (initialement
Menasco Motors, créée en 1926 par Albert Sidney Menasco,
constructeur de voitures de courses dès 1914, pour produire des
moteurs d'avions) se lance lors de la deuxième guerre mondiale dans
la fabrication de ses premiers atterrisseurs pour le chasseur
Lockheed P-38 Lightning. Viendront ensuite les Republic P-47
Thunderbolt et North American P-51 Mustang.
La société Menasco produit de 1940 à 1945 plus de 58 000 trains
d'atterrissage, avec des effectifs évoluant de 250 à 2200 personnes.
(24) (57)
- 5/1940 : 85% de l'aviation française est équipée par Messier. (3)
. Messier le dernier mois de sa production livre 520 trains
d'atterrissage. (4)
. Sociétés licenciées en Grande-Bretagne, Belgique, Italie,
Roumanie;
Messier licencié du Gouvernement Suisse.
. Fabrication sous licence en Grande-Bretagne par la société Rubery
Owen Messier de trains Messier pour le bombardier Handley-Page
Halifax HP-57 qui a été produit à plus de 6 000 exemplaires dans ses
différentes versions, dont 4000 de conception Messier. (3) (4)

4-19 - Halifax HP-57
. Mise au point à Bidos des circuits hydrauliques à la pression de
250 bars, des calculs ayant démontré que le poids minimum du circuit
hydraulique et de ses composants était obtenu à cette pression
optimale. Cette pression est même portée à 280 bars (4000 PSI) en
Grande-Bretagne en 1945 par la British Messier, alors qu'aux USA
cette pression est restée à 210 bars (3000 PSI). (4)
- 28/08/1940 : Premier vol d'un avion propulsé par motoréacteur, le
Caproni-Campini CC-n°1, piloté par de Bernardi. Le moteur à pistons
classique Isotta-Fraschini de 750 ch. entraîne un compresseur
alimentant une tuyère. (18) (50)
- 18/04/1941 : Premier vol du premier chasseur à réaction, le
Messerschmitt Me-262 piloté par Fritz Wendel. Le 1er vol de l'avion
équipé de ses deux réacteurs BMW a lieu le 30/03/1942, et de ses 2
réacteurs Jumo 004 le 1/10/1942. Les 4 premiers prototypes ont un
train classique avec une roulette de queue, le train principal
équipé de pneus 770x270 et la roulette de queue sont à relevage
hydraulique. Cependant pour améliorer les performances au décollage
de cet avion à réaction, un train tricycle avec atterrisseur
auxiliaire avant est adopté dès le cinquième prototype. Pour éviter
les problèmes de shimmy rencontrés aux essais, des compas et un
amortisseur de shimmy ont été ajoutés à la conception initiale. (67)

4-20 - Messerschmitt Me-262
- 30/07/1943 : Première utilisation d'un chariot pour le décollage
du bombardier biréacteur allemand Arado AR-234, qui ne dispose pas
d'assez de place pour loger un train d'atterrissage classique. Après
essais, cette formule est remplacée dès le 9ème avion par un train
tricycle escamotable. (46) (47) (67)

4-21 - Arado AR-234
suite
Etabli par GLEMAREC M. - le 18/03/2006, mise à
jour le 17/07/2007 |